La pratique d'Arsen se situe à l’intersection du vêtement et de la performance. Il aborde le costume comme un outil narratif pour emplifier les corps, les rendre étranges, sensibles ou mutés. En hybridant textile, électronique et fiction, il cherche à faire émerger des figures alternatives, camp et post-humaines, qui interrogent les normes de genre, de désirabilité et d’efficience corporelle. Inspiré par le cinéma et le théâtre, les théories post-humanistes et les imaginaires queer, il détourne des archétypes vestimentaires pour construire des personnages qui n’ont pas de fonction utilitaire mais des êtres en transition, ni tout à fait humains ni tout à fait autres.